Dynamique mais hétérogène : le marché immo au 1er semestre 2017

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Orpi donne ses chiffres pour la première moitié de l'année : la tendance est à la hausse pour les volumes de vente, et de façon plus mesurée, pour les prix, même si le territoire se révèle être plus que jamais hétérogène.

Pour la 3ème année consécutive, les volumes sont en hausse chez Orpi et s’établissent à +13% en comparaison avec 2016. Ce nouveau bilan le confirme : depuis le second semestre 2015, le marché est installé dans un élan dynamique. Les taux, qui restent bas et stables, expliquent en grande partie cette dynamique. La légère augmentation anticipée pour 2017 permettra malgré tout de conserver des conditions exceptionnelles pour les acquéreurs.

Quelques chiffres clés

Volumes de vente : +13%
Prix moyen au m² : 2675€  soit +5,1% 

Pour Bernard Cadeau, Président du réseau Orpi, « la première moitié de l’année a porté deux enseignements majeurs, qui mettent en avant la bonne appréhension par les Français des enjeux du marché. D’abord, les vendeurs savent qu’en étant raisonnables sur les prix ils sont agiles sur l’achat. Dans un marché très fluide et actif, il leur faut être capables de saisir toutes les opportunités, et ils l’ont bien compris. Le discret allongement des délais de vente (+ 5 jours), sans alarmer, doit inviter à remettre cette vérité au centre du débat.

Ensuite, les projets immobiliers restent prioritaires pour les Français. Preuve en est, les débats présidentiels puis législatifs n’ont pas ralenti le marché. Aucun attentisme ne s’est fait ressentir. Les conditions favorables ont prévalu et les Français ont poursuivi leurs projets de vie sans attendre ! »

Aménager pour uniformiser

N’oublions pas cependant que les chiffres présentés sont une moyenne, et ne donnent qu’un aperçu mathématique du marché. Sur le terrain, la réalité est infiniment plus nuancée, et les tendances parfois contradictoires : +8% à Lyon mais -3% à Marseille, +5% à Paris et +6% à Bordeaux mais -5% à Toulouse et -3% à Lille… Certaines villes encore restent stables, c’est le cas notamment pour Le Havre ou Strasbourg.

« Ces disparités fortes amènent une réflexion autour de l’aménagement du territoire, qui doit encore opérer un important travail d’homogénéisation. Les aménagements, les infrastructures, mais aussi les équipements de connectivité (haut débit, fibre) ou encore la performance énergétique des logements déterminent largement l’attractivité des villes et des régions », analyse Bernard Cadeau.

 

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